Stage en Hongrie

du 15 au 17 Février 2008

C'était la troisième fois que Fred est venu en Hongrie pour nous enseigner le Jo.
Fred a atterri le vendredi après-midi ce que nous a donné l'occasion de marcher le long de la rivière dans ma ville natale de Dunakeszi (une petite ville située près de la Danube, à 20 km de Budapest). Il a fait beaucoup de vent et il a fait froid, nous nous sommes donc réjoui du plat chaud après une heure de marche au bord de la rivière.
Nous avons commencé l'entraînement le vendredi soir avec kihon sotai, suivi des ken kihon de Happo giri. Fred nous a donné un grand nombre de détails et nous avons essayé d'observer et bien sûr de pratiquer. Environ 25 adeptes se sont présentés pour ce premier entraînement, venant de dojos et de pays différents.

Le samedi, l'entraînement était très intensif, presque sans arrêt.
Cette fois-ci, cela s'est présenté un peu différemment de la dernière fois, car la salle de gym avait déjà été réservée par un groupe d'aikidoka. Puisque cela était connu à l'avance, nous avons organisé un tour de la ville de Budapest durant la journée. Les deux dernières fois, je me sentais un peu comme un "vampire", car nous avions toujours fait ce tour la nuit pour aller manger et boire, c'était donc agréable de jeter un coup d'œil sur la ville pendant la journée.
Nous avons visité des places bien connues de Budapest, à savoir le Marché Central, puis la place des Héros où j'ai pris l'occasion de raconter quelques détails de l'histoire de la Hongrie à Fred. Nous avons continué en visitant le château e Vajdahunyad qui était un château éclectique du XIXième siècle et réunit quelques vieux bâtiments, châteaux et églises en une seule unité. Il a fait beau, mais froid et le vent assez fort nous a posé un vrai défi.
A 13 heures enfin, nous avons pu commencer l'entraînement.
Nous avons commencé par les tandoku kihon bien détaillés et avec beaucoup d'explications. Cela était très profitable, car nous avons du abandonner nos habitudes de nous entraîner en répétant machinalement et nous tourner vers un travail plus concentré des kihon. A ce moment-là, nous étions 36 participants venant de la République tchèque, de la Roumanie et de la Hongrie.
Après deux heures de Kihon nous avons commencé des kata avec la série Omote pendant une heure et demie. De nouveau, beaucoup de détails (plus que d'habitude) sur la pratique des kihon dans la série Omote en ce qui concerne le timing et la simplicité.
L'entraînement du samedi a continué avec le travail en groupes. Quelques-uns ont continué les Kihon, d'autres Omote, alors que d'autres encore ont travaillé la série Chudan. Pour Chudan, nous avons commencé par les quatre exercices préparatoires, puis nous avons pratiqués les katas pendant une heure et demie. Fred a analysé et expliqué les kata, complétant ainsi la pratique.
Le samedi ne s'est pas terminé avec l'entraînement. Le soir, nous avions envisagé une "Nuit turque". L'armée turque avec plusieurs milliers de soldats avait occupé la Hongrie pendant plus de 150 ans durant les XVième et XVIième siècles et ils nous ont laissé quelques souvenirs agréables tels que les stations thermales. C'est pourquoi nous avons mangé des spécialités turques, puis nous sommes allés dans une station thermale comme déjà l'année dernière. Cette fois-ci, il n'y avait pas beaucoup de monde (c'est assez populaire pendant l'hiver), c'était donc très bien de se relaxer dans des piscines à températures différentes (de 28 à 40 °C), avec sauna et bain de vapeur.
Nous avons terminé la nuit du samedi au dimanche vers 1 heure.

Après un sommeil court mais profond, le dimanche s'est pointé... Nous avons continué le travail en groupe avec Chudan, puis Ran-ai, suivi des six premiers kata de la série Kage. Fred a enseigné de nouveaux kata à ceux qui en avaient besoin ce que les a bien occupé pendant quatre heures.
L'entraînement du dimanche s'est terminé avec plusieurs Embu pratiqués par les différents groupes de travail.
Le Gasshuku a pris fin avec un bon dîner bien relaxant dans un restaurant pour compenser les efforts dispensés pendant le week-end.

József Katona


Heroes' square
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