Kagamibiraki 2010

Notre événement "familial" de la FEJ s'est déroulé du 8 au 10 janvier 2010 à Cartigny pour la 11e année consécutive avec l'aide des deux "autochtones" de service: Jean-Pierre Pahud et Claude Duverney. Malgré une forme physique quelque peu diminuée de Michel Ducret et de moi-même, l'absence de Michel Colliard, malades, et l'absence partielle de Sergio Dieci, la grande fête annuelle s'est très bien déroulée sous la direction technique enthousiaste de Fred Quant.

Plus de cent participants on pu s'entraîner, en se serrant un peu, comme chaque année. La cuisine était superbe, l'ambiance toujours aussi chaleureuse, et ce ne sont pas que des mots, comme on le verra plus loin.

Etant bien conscient que le groupe des enseignants vieillit, j'ai pensé à l'étoffer de deux nouvelles recrues dès le Kagamibiraki 2011: Jean-Pierre Pahud et Lorenzo Trainelli. J'ai eu l'aval de tous les enseignants pour ce choix qui a été motivé par les aptitudes techniques indéniables des deux préposés, mais surtout par la qualité de leur personnalité et la grande confiance qu'ils m'ont toujours inspirée.

Les comptes de la FEJ sont sains. Financièrement, la rencontre de cette année s'est révélée autosuffisante avec un petit bénéfice de 150 EUR pour la FEJ, après avoir défrayé les enseignants et les contributeurs, payé la location et les divers postes.

Le stage s'est terminé par deux examens de Shodan: José Luiz (élève de Vicente) et Félix (élève de Genève), qui ont reçu leur 1er Dan à cette occasion.

Chaque année, j'essaie de ne pas oublier de remercier celles et ceux qui nous ont aidés à faire de ce stage un succès en donnant un coup de main aussi humble qu'efficace pour la bonne marche de l'événement et le nettoyage du dimanche soir. Je dis "j'essaie de ne pas oublier" car cette équipe ne se met pas en avant, fait si peu de bruit, qu'elle tend à passer inaperçue.

Mais j'ai appris après coup (encore une preuve d'humilité) que plusieurs Jodoka de Genève sont retournés à l'aéroport de Cointrin après avoir réalisé que plusieurs avions n'avaient pu quitter le sol helvétique, pour récupérer des stagiaires bloqués, les emmener chez eux, et les reconduire à l'aéroport tôt le matin suivant. Je dois dire que cela m'a vraiment ému. Cela m'a convaincu une fois de plus que le Jodo européen est vraiment une famille à laquelle je suis fier d'appartenir.

Je ne citerai pas les noms de tous ces bénévoles, mais je les remercie de tout cœur, moi qui connais leurs noms.

Bonne continuation à toutes et à tous, merci d'avoir soutenu ce beau rendez-vous par votre participation, et rendez-vous à Tata (Budapest) à la toute fin juillet.

Pascal Krieger

Photo de groupe
Bien que le nombre de personnes présentes cachent quelque peu le thème du stage, calligraphié et exposé au Shomen, beaucoup ont fait part de leur appréciation de ce commentaire confucéen "ce que j'entends, je l'oublie, ce que je vois, je m'en souviens, ce que je fais, je le comprends".

Banzai
Le petit verre de Saké devant soi et les deux bras qui jaillissent, à l'unisson, vers le plafond: un instant magique pour certains, mais pour tous une preuve du lien très fort qui unit nos nombreux groupes.

Photo de la salle pendant l'entraînement
Bien que nous nous y sentions parfois serrés, cette salle de Cartigny a l'air immense, et ses fenêtres donnant sur les alentours en font un lieu de pratique vraiment spécial.



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